Brest – Rennes, un an après

Le 9 avril 2011, le Stade Rennais s’incline à Brest au terme d’un match totalement maitrisé par les Finistériens. Ce match marque le début de la fin de saison chaotique des rouge et noir. Un an après, un lecteur attentif de SRO nous narre les péripéties de la soirée ayant suivi la rencontre, les ayant – plus ou moins – vécues au plus près du groupe.

Ce 9 avril 2011, la défaite concédée à Brest est l’occasion pour les joueurs rennais de montrer leurs multiples talents. La rumeur d’une soirée animée dans une célèbre discothèque rennaise n’a ainsi pas pu échapper aux véritables connaisseurs du Stade Rennais, l’occasion rêvée d’enquêter et de revenir sur ce douloureux épisode de la dernière saison.

La soirée du 9 avril 2011

23h00 : Coup de sifflet de Monsieur Malige, la déception est immense pour les stadistes qui laissent filer leurs concurrents pour les places en Ligue des Champions.

23h01 : La déception est passée, les joueurs se fixent de nouveaux objectifs pour la soirée.

23h30 : Les joueurs montent dans l’avion, John Verhoek s’installe aux cotés de Fred Antonetti qui marmonne « Putana, testa di cazzu ! », Jean-Marie De Zerbi tourne la tête.

1h00 : L’avion du Stade Rennais atterrit à Saint-Jacques. Victor Hugo Montano glisse en descendant les marches et s’affale sur le bitume.

1h05 : Jirès Kembo-Ekoko est là pour accueillir ses partenaires et leur propose d’aller au Pym’s histoire de se remonter le moral.

Jérôme Leroy demande  » Tu crois que je vais pouvoir entrer ? »
Jirès Kembo-Ekoko : « T’inquiètes pas Jeje, je connais le videur, même que je l’ai présenté à
Dréossi pour cet été. »
La petite troupe part donc dans la célèbre discothèque rennaise afin de noyer son chagrin.

2h00 : Entrée au Pym’s.

2h05 : Georges Mandjeck est expulsé de la boite après s’être montré trop agressif sur la piste.

2h15 : Yann M’Vila va au bar commander 4 vodkas orange, 5 scotch et 1 verre de chouchen (sacré Romain).

2h45 : Coup de fil de Yacine Brahimi qui annonce qu’il arrive avec Sylvain Marveaux et Onyekachi Apam.

3h00 : Victor Hugo Montano se lance sur la piste. Il semble avoir du mal à tenir debout.

3h20 : Coup de fil de Yacine Brahimi. Il s’est blessé avec le trousseau de clé de son appartement. Il ne pourra pas venir. Marveaux et Apam sont forfaits par solidarité.

3h30 : Alex Tettey se décide à aller sur la piste avant de se raviser pour retourner s’asseoir sur la banquette.

3h50 : Stephane Dalmat et Romain Danzé partent exécuter un pas de danse sur un son de Manau.

3h55 : Jacques Guyader, assis sur une table à côté, donne 8/10 à Romain pour sa danse et 1,5/10 à Stéphane qu’il a trouvé peu combatif.

4h20 : Samuel Souprayen repère une fille qui lui plait, il va pour l’aborder, mais se fait déborder par un jeune étudiant.

4h30 : Razak Boukari : « Personne n’a vu Verhoek ? »
Jirès Kembo-Ekoko : « On l’a oublié à l’entrée lol. »
Tongo Hamed Doumbia : « mdr »

4h45 : Arrivée de Sylvain Wiltord. Les chances de voir Franck Julienne faire trembler les filets cette nuit s’amenuisent.

5h15 : Pendant ce temps, rentré chez lui, Georges Mandjeck se prosterne devant un portrait de Raul Meireles son modèle capillaire.

5h30 : Sam Dalmat frappe des mains et rameute ses coéquipiers. Il est temps de rentrer. « Je ne vais pas pousser vos voitures quand même ! » s’énerve Stéphane.

5h40 : Départ des joueurs qui rentrent bredouilles. Jean-Armel Kana-Biyik pointe du doigt des adversaires trop sur la défensive et guère ouvertes.

Renforcés par Youssouf, Mevlut et Julien, les Rennais comptent bien trouver l’ouverture cette année aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Sam Dalmat qui a mis entre parenthèses sa carrière de joueur pour monter une société événementielle avec Sidney Govou et Sylvain Wiltord avoue son impatience : « Je compte apporter mon expérience à mes coéquipiers. »

Fred Antonetti semble lui s’accommoder parfaitement de la situation : « Les joueurs font ce qu’ils veulent tant qu’ils ne touchent pas à ma bagnole. »

Par Loeschbor.

Une réflexion sur « Brest – Rennes, un an après »

  1. Tellement vrai, Souprayen qui se fait débordé. J’avais oublié ce chèr Dalmat.

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