Comme un parfum…

« Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! ». Dans les prochaines semaines, l’équipe de Julien Stéphan pourrait se projeter avec succès dans trois compétitions – championnat, coupe de France, Europa League – qui pourraient rendre ce mois de février 2019 décisif mais surtout et pourquoi pas, « délicieux », voire historique.

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Fini la sinistrose…

Amis Rennais, amis stadistes,

L’odeur de la Vilaine et le goût de la galette saucisse me manquaient. De retour, le week-end, sur ma terre natale et dans le bourdonnement de la tribune de presse de « mon stade, Roazhon Park – 111 route de Lorient », après des commentaires « trop honnêtes et pas toujours trop polis » sur Angers Télé, je retrouve mon club de cœur comme si je ne l’avais jamais quitté.

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« Tous les feux sont aux Verts ! », par Jean-Marc Mézenge

Il plane, en ce moment, comme une douce atmosphère dans les traversées du Stade de la route de Lorient. Ce sont sans doute les cinq derniers matchs* sans défaite des Rouge et Noir qui donnent cette impression de bonheur contagieux, voire d’euphorie,  qui entoure le club et son environnement, avant, pendant et après les matchs.

La qualification pour une finale de la coupe de la Ligue programmée le 20 avril prochain au Stade de France contre l’AS Saint Etienne est sans doute aussi une bonne raison de croire en notre étoile ou, à défaut, en notre année.

C’est évident, « tous les feux sont au vert » avant de constater, très bientôt, que « tous les Verts seront au feu » pour une guerre sportive. Mais n’y voyez là aucune métaphore à connotation provocatrice sur notre duel à distance avec le club de Fabien Lemoine, notre Breton stéphanois. Continuer la lecture

« 2013, l’année de tous les Danzé ! », par Jean-Marc Mézenge

Politesse oblige, en ce début d’année je transmets tous mes vœux de santé et de bonheur à tous les supporters et amis du Stade Rennais qui espèrent que cette saison sera celle de tous les espoirs comblés. Les autres méritent simplement mon respect.

Que 2013, malgré une élimination prématurée dès les 32es de finale de Coupe de France contre des Lensois au zénith ce soir-là – et pas de Saint-Pétersbourg* – donne aux Rouge et noir les ailes nécessaires pour planer sur ce parcours en coupe qui n’est plus celui du traumatisme du 9 mai 2009 (finale perdue contre Guingamp, 1 à 2). J’y étais, ça va mieux, alors ne déconnez pas, les gars ! Continuer la lecture

« Noël avant l’heure ! », par Jean-Marc Mézenge

Les Rouge et Noir clôturent leur fin d’année 2012 par une belle victoire en terre ajaccienne 2 à 4. Et oh surprise, le classement de la Ligue 1, après 19 journées, annonce le Stade Rennais à la 4e place. Certes, Rennes n’est pas le champion d’automne mais, incontestablement, le lauréat des « revenants ».

De plus, pour 2013, qualifiés pour une demi-finale de la coupe de la Ligue à domicile contre Montpellier, les hommes de Frédéric Antonetti vont apprécier leurs 10 jours de vacances. C’est Noël avant l’heure pour des supporters et observateurs qui ont encore du mal à réaliser le magnifique cadeau offert juste avant de manger la dinde et la farce. Avant les fêtes, le dindon de la farce ne sera pas le coach corse du Stade Rennais qui doit savourer le coup de Jarnac parfait adressé à tous ses détracteurs qui, au soir de la défaite des siens à domicile face à Lorient, criaient à cor et à cri à la décapitation du fautif. Continuer la lecture

« Si tu vas à Rio ! », par Jean-Marc Mézenge

Comme dit la chanson : « Si tu vas à Rio, n’oublie pas de monter là-haut ! » et surtout de prier au pied du Christ rédempteur (Cristo Redentor) pour le rachat de tous tes péchés.

Vous l’aurez compris, je fais allusion au dernier épisode des « bleuets » et des sanctions affligeantes infligées aux « coupables » pour une bêtise à l’effet papillon, dévastateur pour une carrière de joueur et pour un équilibre financier d’un club.

Si tu vas à Rio, Yann M’Vila, cela voudra dire que l’appel de cette décision visant à réduire une sanction trop lourde (de 15 mois à 21 mois de suspension des équipes de France) sera validé. Mais ce choix Fédéral initial, aggravé par un dossier en récidive (comportement inadéquat en compétition), est-il si illogique que cela ? Au vue des conséquences de cette virée nocturne entre deux matchs de barrage pour une qualification des Espoirs à un championnat d’Europe, « la raison d’état » peut être invoquée, comme peut être également stigmatisé le symbole populaire d’une fermeté aveugle, mais nullement pédagogique, pour calmer l’opinion « des amateurs » au vu des prochaines élections Présidentielles fédérales. Continuer la lecture

« Le roi soleil ! », par Jean-Marc Mézenge

« Le roi est mort, vive le roi !  ». Je ne fais pas référence à une de mes chroniques de la saison dernière qui n’a eu pour « révolution » que la réaction de quelques supporters « torturés » par ma vision d’un homme de pouvoir, Noël Le Graët, qui va bientôt remettre en jeu sa couronne fédérale et qui doit, avant la décapitation ou le plébiscite, rendre la justice dans une affaire de « bleuets », rois du dance floor.

L’indifférence est sans doute la meilleure des manières de traiter ces impétueux, irresponsables, adulés en d’autres temps par les vrais coupables qui spéculent toujours sur des valeurs dépréciées, au sens propre et figuré (25 millions hier, combien aujourd’hui ?).  « Qui se sent morveux se mouche ! » dit l’adage populaire. Continuer la lecture

« Le changement, c’est maintenant ! », par Jean-Marc Mézenge

Loin de moi l’idée de surfer sur ce slogan en vogue à connotation politique pour vous sensibiliser au nouvel esprit qui souffle dans les travées du Stade de la route de Lorient. De toute façon, cela ne serait pas crédible !

Dans un contexte de grand désarroi, le football français est lui aussi victime de la récession et d’abus en tous genres. Finis les salaires pharaoniques (?), finies les erreurs de casting (?), finis les troubles de comportement (?), la politique des copains (?) et les fautes de goût (?), l’heure est à la normalisation et à la raison. Continuer la lecture

« ¡La Roja como siempre! », par Jean-Marc Mézenge

« Le football est un sport collectif qui se joue à 11 contre 11 et, en ce moment, comme toujours, c’est l’Espagne qui gagne ! ».

Cet adage de circonstance est un raccourci d’un Championnat d’Europe des Nations qui aura été « una alegría incommensurable » pour tout un peuple qui souffre au quotidien d’un contexte économique ibérique de survie.  Avec fierté et courage, le peuple espagnol supporte, jusque dans ses entrailles,  la crise mais aussi  « la Roja ». Il puise ses forces et ses valeurs dans un trésor de vertus cultivé sur la terre de 50 provinces dont les origines identitaires sont riches de la pluralité de ses racines. On devine alors, à travers son équipe de football,  l’essence même du concept de « l’auberge espagnole ». Continuer la lecture

« Un Euro symbolique ! », par Jean-Marc Mézenge

« C’est parti ! » : l’Euro 2012 de football, en Pologne et en Ukraine, va envahir nos écrans (bienvenue à beIN Sport) et aussi notre attention. C’est l’héritage d’une décision politique de l’élection de notre cher Président de l’UEFA en 2007, Michel Platini, qui, rappelez-vous, avait gagné son siège grâce aux voix des pays de l’Est. On va se régaler ! Enfin, je l’espère.

En attendant, le Stade Rennais se cherche, lui, un Président au profil défini dans les bureaux d’Artémis à Paris. Le suspense est à son comble car on hésite, sans doute, du côté des Messieurs Pinault entre un candidat local, intégré dans le microcosme rennais et accepté par les hommes en place, et un nouvel actionnaire qui pourrait avoir la délégation de présidence pour booster la valeur du club et les valeurs du sérail. Quelle est la meilleure solution pour relancer le projet ? « L’avenir nous le dira ! » mais le présent nous donnera une réponse précise sur les intentions des patrons, amour ou business. Continuer la lecture

« Des exemples à suivre ou pas ! », par Jean-Marc Mézenge

Au Stade Rennais, comme ailleurs, on a tendance, faute de créativité, à s’inspirer de ce qui se fait dans le « jardin du voisin ».

A la recherche d’une fibre identitaire, le  Bro gozh ma zadoù, (Vieux pays de mes pères),  l’hymne breton,  est diffusé avant chaque rencontre sur les écrans géants du Stade de la route de Lorient mais voilà, presque personne ne chante ! Alors que pour moderniser et pérenniser un hymne « du club » traversant le cœur et le temps,  n’aurait-on pas pu solliciter un Nicolas PERAC ou un Yvan CASSARD, deux professionnels dont la traçabilité locale n’est plus à prouver  ? Continuer la lecture

« Entre chien et loup ! », par Jean-Marc Mézenge

Quand tombe la nuit au Stade de la route de Lorient, il y a des jours comme ça ou les supporters, mais aussi l’ensemble des participants plus ou moins actifs du spectacle des Rouge et Noir, sont envahis par un sentiment d’inquiétude très variable.

Avec les convictions des uns et les doutes des autres se mêle la fébrilité d’un match placé dans un tel contexte de performances ondulatoires que la fin de journée ou la soirée peut prendre des allures de drame ou d’allégresse. J’exagère à peine !

Quand tombe la nuit sur une pelouse entretenue avec des soins fastueux et particuliers, les acteurs sportifs vêtus de leur habit de lumière, guidé par un berger corse au management participatif contrôlé*, pénètrent dans l’antre d’un jeu qui souvent sollicite et révèle la dimension psychologique face à la difficulté des réponses à apporter, sur et hors du terrain. Continuer la lecture

« L’autre Messi », par Jean-Marc Mézenge

Lionel Messi est sans doute le meilleur joueur sur la planète football et son talent est valorisé à travers un collectif made in Barca qui a su s’adapter à son génie.

Mevlut Erding est lui aussi un autre messie mais, hélas dans un premier temps, son profil devra s’adapter à un football local qui, pour l’instant, n’a pas encore trouvé une identité made in Rouge et Noir où le collectif souffre trop souvent d’expressions de trop de solistes.

C’est sans doute dans ce domaine, et dans un deuxième temps, que le coach et le staff technique devront se pencher sur cette évolution, voire une révolution de conception du jeu en mouvement pour valoriser le collectif rennais mais surtout optimiser l’animation offensive d’une équipe qui, c’est vrai, est cette saison bien armée dans ce secteur. Continuer la lecture

« Opération Phœnix 2012 », par Jean-Marc Mézenge

Il ne s’agit pas là d’un film de James Bond où Sean Connery, voire Pierce Brosman en sont les héros, ou bien d’une opération immobilière d’un promoteur bien connu des années 80,  mais tout simplement ce que m’inspire la rentrée des rouge et noir dans la première compétition de l’année 2012 : la coupe de France.

Mais avant de revenir sur cette résurrection, comme moi, vous avez vécu la fin d’année 2011 des hommes de Frédéric Antonetti en constatant, et c’est lui qui le dit, que ses joueurs étaient « cramés » physiquement et mentalement et qu’avant de « faire le boulot » contre Bordeaux (1-0), « les vacances étaient les bienvenues ! ». Continuer la lecture

« Trois petits tours ! », par Jean-Marc Mézenge

En Ligue Europa, C’est fini ! Le Stade Rennais va, dans quelques jours, tirer sa révérence contre l’Atlético de Madrid au Stade Vicente Calderon.

En effet, nos favoris ne se sont pas distingués dans une compétition qui a été obtenue dans la douleur l’an passé et qui va se terminer de la même façon dans sa version 2011 avec des relents de frustration.

Pourtant, après la ferveur générée par les tours préliminaires victorieux contre des équipes à leur portée – les Géorgiens du FC Rustavi Mellurgist et les Serbes de l’étoile rouge de Belgrade – la superbe Rennaise est vite retombée après un parcours à l’extérieur aux multiples désillusions : Udinese (2-1), Celtic (3-1) et trois nuls à domicile, Madrid et Glasgow (1-1) et Udinese (0-0). Continuer la lecture

« Ça se Corse ! », par Jean-Marc Mézenge

Après Claude Papi, dieu défunt, « reposi in pace », Frédéric Antonetti, dieu vivant, « a forza di vinci », est le Corse le plus célèbre du football moderne. J’ai eu la chance de le vérifier lors de mes nombreux voyages à Bastia à l’époque où je goûtais, une semaine par mois, les délices de partager les us et coutumes locales avec un sacré client : « piopio* » pour les intimes.

J’aime la Corse, je respecte le peuple corse, leur mentalité, leurs valeurs, mais surtout leur(s) Histoire(s).

Napoléon Bonaparte est le plus célèbre des fils de Corse et partout sur l’Ile de Beauté, on vénère le conquérant. Frédéric Antonetti est, lui aussi à sa façon, un lauréat et doit s’atteler à positionner un club breton sans palmarès ni identité de jeu dans la conquête du football national et européen, si affinités, sans pour autant négliger le « business plan », bien sûr. Il a été choisi par MM. Pinault père et fils, pour venir épauler Pierre Dréossi, un bon soldat  issu de la même veine. Les maîtres du « Stade » sont convaincus de leur combat. Et avec des moyens  propres à la « Breizh Connexion », ils devront démontrer, dans un premier temps, que la « faim » justifie les moyens pour confirmer très prochainement qu’effectivement « la fin justifie les moyens ! ». Continuer la lecture

« Chronique d’une mort annoncée ! », par Jean-Marc Mézenge

N’ayez crainte supporters et amis du Stade Rennais, loin de moi la pensée d’évoquer, à travers ce titre un peu provocateur, la fin de notre « club Cherubin ». Je risquerais de m’attirer les foudres des personnes qui, comme moi, ont été élevées et nourries dans le sérail Rouge et Noir. Cependant, après ce premier tour de l’Europa League opposant le SRFC aux géorgiens du FC Rustavi Mellurgist, chaussures de plomb et moral d’acier, il y a une partie de mon cerveau qui ne pouvait s’empêcher de cogiter sur des valeurs sportives et humaines que nous aimerions revoir, peut-être un jour, au Stade de la Route de Lorient. Continuer la lecture

« Le roi est mort, vive le roi ! », par Jean-Marc Mézenge

Oyé, oyé braves gens, la révolution française du football est en marche !

L’heure est à la transparence et à la liberté d’expression de chaque individu, de chaque famille, de chaque institution pour l’évolution de notre « noble sport ». Crise oblige !

Après le  traumatisme «  de Knysna » et de la coupe du monde en Afrique du sud où l’équipe de France s’était distinguée avec son bus de la honte, on nous avait promis une rénovation indispensable après des états généraux de la Fédération Française de Football auditée par une commission consanguine.

« Le peuple » tout entier y croyait et criait son ras le bol de la gouvernance monarchique des dirigeants du football Français que manipulait, tapis dans l’ombre, celui qui tirait les cordons de la bourse et ceux de la partie sportive cristallisée autour d’une relation très amicale avec le sélectionneur de l’épopée suicidaire, Raymond Domenech, roi lui aussi mais de la désillusion.  Continuer la lecture

« Par tous les Stades ! », par Jean-Marc Mézenge

« Passez par tous les Stades » … Telle est la nouvelle campagne d’abonnement du Stade Rennais FC pour la saison 2011-12. C’est peut-être ce qui a été le plus réussi en cette fin de saison des Rouge et Noir. Hélas, et mille fois hélas, ces émotions ne viennent pas du terrain de jeu ou par le jeu mais de celui de la communication et du marketing (www.staderennais.com).

Là, chapeau, on a le droit à notre quinquagénaire, qui hélas, n’est même pas vêtu de la nouvelle tunique 2011-2012, version « caaaassé ! de Brice de Nice », et qui se laisse défigurer par le spectacle proposé par les vrais acteurs du club, ceux qui sont très bien payés pour en faire un peu (du spectacle). On a le sentiment de revivre toute cette saison au Parc des sports.

Mais avez-vous remarqué la position des deux expressions centrales de visage, la plus haute et la plus basse ? Bien joué « les publicistes ! ». Comme dans tous les scénarios américains, le bonheur et l’extase finissent toujours par « gagner » dans l’épilogue et nous mettent le cœur au bord des lèvres. Hélas, encore une fois, ce n’est pas le genre de visages que j’ai pu constater lors de la dernière rencontre à domicile contre Nancy où Julien FERET s’est rappelé aux bons souvenirs de son club formateur qui n’a jamais cru en lui mais qui va devoir « payer cher, très cher même » pour rattraper son erreur. Continuer la lecture

« La dernière ligne droite ! », par Jean-Marc Mézenge

Voilà, nous y sommes dans cette dernière ligne droite… Plus que 9 matchs pour atteindre l’objectif que le Stade Rennais FC s’est fixé : « être sur le podium !». La fameuse ligne droite, celle qui permet de « lâcher les chevaux  pour rentrer à l’écurie » ou celle de «Longchamp » qui n’a rien à voir avec ce quartier de Rennes pour définir l’écart entre les trois premiers du championnat de L1.

Frédéric Antonetti  a repris la théorie de cette « ligne droite » pour stigmatiser et critiquer l’attitude du public Rennais qui s’est mis à siffler – ses « héros » (lisez « c’est zéro ! »)- lors du match Rennes-Auxerre devant la gestion un peu trop patiente des séquences de jeu, savamment préparées pour assiéger une forteresse « AJAiste » digne des plus belles heures de Guy ROUX. Ce fut une leçon de « bon sens et d’expertise » érigée à l’encontre de ceux qui pensent, qu’en football comme dans la vie, la ligne droite est toujours,  certes, le chemin le plus court mais pas souvent le plus efficace. Par exemple, le « Droit au but ! », comme on aime à l’entendre et  à le pratiquer du côté de l’OM, alimente depuis toujours la culture de faire plier l’adversaire par cette adage qui parfois frise des convictions de jeu simplistes, mais qui ont le mérite d’enflammer le jeu et les acteurs. Cette vérité à utiliser avec parcimonie n’a, hélas, point de faveur auprès de l’entraineur Corse du Stade qui par ailleurs est annoncé du côté de la Cannebière. Hélas, oui, car il y a des matchs qui se gagnent aux forceps et quelquefois en insistant sur les faiblesses de l’adversaire et non sur la maitrise de ses propres forces, qui, ce soir la, semblaient trop épisodiques et émoussées. C’est facile à dire mais pas facile à faire car quand on est sur le terrain,  « c’est au pied du mur qu’on voit mieux le mur ! ». Continuer la lecture

« L’art est la manière ! », par Jean-Marc Mézenge

« Enfin ! On est  arrivé à joindre l’utile à l’agréable, l’art et la manière ». Je fais, bien sûr, référence à cette très belle victoire du Stade Rennais FC, 2 à 0, contre le RC Lens, certes 19ème, en ce dernier week-end de février  2011.

Retenez bien cette date car c’est peut-être un tournant, non pas pour stigmatiser les marches trop souvent ratées d’un club qui cherche à franchir un palier, mais pour souligner un état d’esprit si longtemps espéré : tueur au moment crucial. Continuer la lecture

Des « experts » comme modèles, par Jean-Marc Mézenge

Pour beaucoup de footballeurs, le jour du seigneur est souvent synonyme de joie ou de déception en fonction des résultats de leur équipe favorite ou de leur propre performance, quels que soient le niveau et la catégorie. Et c’est vrai que,  trop souvent, la couleur de la vie « des sportifs en culotte courte », est teintée de nos émotions du week-end.  Ce dernier dimanche de janvier 2011 restera, pour moi et pour toujours, gravé dans ma mémoire et dans mon cœur.  Au programme, pas de match décalé de la dernière journée de Ligue 1, ni même un match matinal hebdomadaire de vétéran, mais, à 17h, nous « les manchots » passionnés de sport en général, étions redevenus  Franchouillards mais surtout plongés dans une humeur nostalgique du sport que l’on pratiquait à l’école. Comme 7.3 millions de téléspecteurs, j’étais devant ma TV,  prêt à « supporter des experts ». Je ne vous parle pas de ceux de Miami ou de Manhattan, acteurs des de séries américaines en vogue : ces artistes là sont handballeurs, héros et modèles pour tous sportifs dignes de ce nom, pour tous éducateurs diplômés qui ne bafouent pas la corporation ou, tout simplement, toutes personnes sensibles à la beauté du travail bien fait. Continuer la lecture

« Le beau jeu ne paie plus ! », par Jean-Marc Mézenge

« Le beau jeu ne paie plus ! » … Cet adage qui a souvent été entendu sur tous les terrains de France et de Navarre a traversé le temps, mais aussi, forcément, l’esprit des hommes qui ont la charge de faire évoluer le jeu de football. Quel que soit le niveau, on a toujours voulu opposer efficacité et esthétisme. Depuis toujours, deux écoles se sont distinguées pour symboliser ces deux extrêmes : le catenaccio des années 70 d’Heleno Herrera pour la « négation du jeu » et  la « dream tean – années 90 » du Barca de Johann Cruyff pour « l’affirmation du JE ». Continuer la lecture

« Le derby, 20 ans après ! », par Jean-Marc Mézenge

« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent connaitre … ». C’était un autre football, un autre « stade », une autre vie.  Le 23 décembre 1990, lors du dernier derby breton du XXème siècle, entre Rennes et Brest, la victoire des rouge et noir, 3 à 0, a ravivé des souvenirs mais aussi  la saine rivalité entre ces deux clubs qui opposaient deux philosophies, deux conceptions : le « foot business made by François Yvinec»  du Brest Armorique FC de David Ginola, Bernard Lama et autres Corentin Martins» et le « Stâde » des frères Delamontagne, François Omam Biyik et du coach Raymond Kéruzoré, véritable icône vivante controversée d’un football collectif qui suintait une connotation politique très marquée. Si je reviens sur cet évènement qui, j’en conviens, date un peu, c’est que j’ai vécu ce moment inoubliable dans un contexte particulier. Adjoint de « Kéru » c’est  assis à ses côtés sur le banc de touche –  enfin façon de parler car Raymond le Zébulon, remonté comme une pendule, faisait le show derrière sa cahute – que j’ai pu, de très près, vivre des émotions que seuls une époque, un contexte et un homme étaient capables de générer chez des milliers de gens,  spectateurs de cette furia rennaise. L’atmosphère était lourde et pesante, et plus qu’une quête de victoire sportive, «  Kéru » avait envie de régler « son solde de tous comptes » avec un Président qui n’avait pas voulu, quelques années auparavant, jouer les seconds rôles à Brest. Continuer la lecture

« Pour la réforme des retraites ! », par Jean-Marc Mézenge

En période de grèves et de pénurie d’essence, les footballeurs, eux, ont – parait-il – la belle vie, épargnés par les soucis du quotidien.

Que l’on soit du bon ou du mauvais côté de la barrière, on ne touche pas au monde du foot. Vous avez observé !  Pas de stades fermés les vendredi, samedi ou dimanche soir venant perturber l’exercice de leur fonction ; pas de grèves sauvages pour éviter de galvauder les obligations de nos championnats ou de bafouer une éthique sportive bien souvent malmenée mais, bien sûr,  « respectée par presque tous les acteurs et supporters » ; pas de pannes de gasoil du bus des joueurs ou d’opérations « escargot » des transports en commun sur le chemin des vestiaires le jour du match ; pas de files d’attente aux guichets pour causes de volets clos ; pas de piquets des services publics responsables de la logistique des terrains ou de la sécurité ; pas de journalistes en grève évoquant la pénibilité de leur job; pas question, ça va de soi, de contrarier le bon fonctionnement d’une journée de L1 ou de L2 qui verrait les parieurs en ligne ou autres téléspectateurs privilégiés, se détourner de toutes ces actions impopulaires ; enfin, pas d’envahissements, non plus, des pelouses par des jeunes un peu casseurs, pour condamner une erreur de jugement qui est devenue absurde : la retraite des footballeurs à la fleur de l’âge.

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« On est tous des Fabien Lemoine en puissance ! », par Jean-Marc Mézenge

Fabien Lemoine revient de loin ! Il revient même de Nancy où il a laissé son rein dans un duel trop violent avec un adversaire trop déterminé. Il aurait pu y perdre beaucoup plus. Dans un article, le jeune et prometteur joueur du Stade Rennais relate avec une précision chirurgicale le déroulement de cet accident inhérent à la pratique du football mais qui reste, quand même, très exceptionnel. Les détails nous font frémir. Loin de moi la pensée que ce traumatisme soit anodin et, avec force et sincérité, je compatis à la souffrance du joueur et celle de sa famille. Mais combien de footballeurs qui rêvaient, comme Fabien, d’une carrière sans embuches, ont été victimes de « blessures » qui pour certains n’ont jamais cicatrisé ? Aussi, l’interview se termine par cette phrase laconique mais pleine d’émotion : « Pour l’instant le plus important, c’est la vie. Le reste … ».

Parlons-en du reste ! Le football devient-il vraiment secondaire dans des moments aussi douloureux ? Sans aucun doute, mais le temps et l’envie modifient souvent « la donne » et je suis sûr que Fabien, de nature combative, va retrouver ses sensations et son niveau. Continuer la lecture

« Ich liebe Dich deutsche Mannschaft ! », par Jean-Marc Mézenge

Comme 82 millions d’allemands réunifiés depuis la chute du mur de la honte, ce cri du fond du cœur, vestige des rudiments de ma culture germanique, est venu ponctuer chaque prestation de la « Nationalmannschaft » durant tout ce mondial 2010.

Le monde du football a pu apprécier une équipe exceptionnelle qui a éliminé, de façon spectaculaire, des Anglais (4-1) en 8ème de finale, des Argentins, certes diabolisés par «el diez», mais aussi laminés en quart de finale (4-0). Par contre, en demi-finale, contre l’Espagne championne d’Europe en 2008 qui s’était déjà imposée face à la «Mannschat» de Mickaël Ballack (1 à 0 : but de Torrès),  cette équipe Allemande  a séduit par la richesse de ses espoirs (au sens propre et figuré). Les ibériques ont su mettre sous l’éteignoir cette captivante machine « made in Germany » qui s’enrailla pourtant, subissant trop le jeu d’inspiration Catalane. Par un manque de fraicheur mais aussi par l’absence du prodige Thomas Müller, la « Mannschaft » finit par concéder un but sur coup de pied arrêté, point faible pourtant des espagnols. Encore un score étriqué (1 à 0 : but de Pujol) mais Dieu que cela a fait du bien aux amoureux du « beau jeu », même si je ne suis pas sûr que le bienfaiteur y soit pour quelque chose. Continuer la lecture

« La coupe est pleine ! », par Jean-Marc Mézenge

L’équipe de France va disputer son premier match de coupe du monde 2010 contre l’Uruguay dans un désarroi populaire habituel. Avant même le début de la compétition et lors de son dernier match de préparation contre la Chine, Raymond Domenech, le sélectionneur national, fier comme Artaban, a battu, lui, le record du nombre de rencontres dirigées par ses soins avec, à la clef, « une défaite 1 à 0  sans conséquences ». Les plus superstitieux y verront là un signe des dieux du ballon rond qui veulent, sans doute à leur manière, manifester leur mécontentement face à ce paradoxe criard, ce caprice du destin, de l’histoire des tricolores qui donne de l’urticaire aux anciens de France 98 depuis maintenant 6 ans. Le monde du ballon rond n’en est, hélas,  pas à une injustice près. Continuer la lecture

« C’est quand le bonheur ? », par Jean-Marc Mézenge

« Ce soir, on vous met … ce soir on vous met le feu » – « Marseillais, Marseillais, Marseillais, … » – « On est les champions, on est les champions, … » –

Ces slogans et cris de joies, venant des tribunes du stade Vélodrome le soir du 5 mai 2010, viennent ponctuer  un match de football pas comme les autres, la 36ème journée du championnat de L1, décisif pour l’attribution du titre.

Quatre vingt dix minutes plus tôt, des Rennais au maillot plus noir que rouge s’équipaient de leur habit de lumière pour affronter un adversaire tout auréolé d’un titre de vainqueur de la coupe de la Ligue. Continuer la lecture

« Les grands joueurs ne meurent jamais », par Jean-Marc Mézenge

Sylvain Wiltord poursuit sa fabuleuse carrière au FC Metz, en Ligue 2. Sevré de plaisir au quotidien sur les bords de la Vilaine, « pigiste » du côté de l’OM, puis au chômage technique pendant six mois après son départ du Stade Rennais de Guy Lacombe, il s’est laissé séduire par le projet Lorrain qui tente de retrouver l’élite Nationale. Non seulement cette équipe est devenue l’attraction de cette fin de saison en ligue 2 mais je ne vous cache pas que je ne manque, sous aucun prétexte, une rencontre des grenats aux maillots frappés de la croix de Lorraine. Continuer la lecture