« Opération Phœnix 2012 », par Jean-Marc Mézenge

Il ne s’agit pas là d’un film de James Bond où Sean Connery, voire Pierce Brosman en sont les héros, ou bien d’une opération immobilière d’un promoteur bien connu des années 80,  mais tout simplement ce que m’inspire la rentrée des rouge et noir dans la première compétition de l’année 2012 : la coupe de France.

Mais avant de revenir sur cette résurrection, comme moi, vous avez vécu la fin d’année 2011 des hommes de Frédéric Antonetti en constatant, et c’est lui qui le dit, que ses joueurs étaient « cramés » physiquement et mentalement et qu’avant de « faire le boulot » contre Bordeaux (1-0), « les vacances étaient les bienvenues ! ».

Juste avant la trêve des confiseurs et après que le manager et l’entraîneur sont allés au rapport chez Artémis prendre le pouls  des actionnaires et du Président délégué, un souffle nouveau semble donc balayer les travées du Stade de la route de Lorient.

Tel un phœnix,  « cet oiseau légendaire et mythique, rouge de feu, qui renait de ses cendres », le « stade », requinqué par un peu de fraîcheur et beaucoup d’enthousiasme, nous a régalé le soir du 7 janvier 2012 (à noter).

Pour appuyer cette métamorphose, mon analyse repose sur des faits qui sont vérifiables et fiables :

Tout d’abord, c’est un article dans  un quotidien régional de l’Ouest de la France, de Patrick Le Lay qui vient corroborer mon observation : « il faut qu’un jour Rennes gagne la coupe de France ! ». Et il rajoute : « En espérant que cela puisse se réaliser cette année ! ».

Ensuite, point de réactions des hommes de terrain ou de bureau pour venir arrondir les angles d’un projet enfin ambitieux mais qui viendrait mettre « trop d’eau à la bouche » de tous les supporters nostalgiques des années 65 et 71 qui, très vite, peuvent goûter de nouveau à une soupe à la grimace un peu amère, au cas où la cicatrice de 2009 au stade de France ne venait, un jour, à se refermer.

Enfin, une première  mi-temps aboutie d’un match d’un 32e de finale de la Coupe de France face à des Nancéens organisés comme une armée de soldats immobiles qui attendent la quille ou l’exécution de la descente en Ligue 2, 3-0. Ce fut net et sans bavure et même si la deuxième mi-temps fut de moins bonne facture, il y avait très longtemps que les spectateurs, sevrés d’émotions, n’avaient pu remercier les joueurs de l’offrande d’étrennes qu’ils étaient en train d’apprécier comme il se doit. En ces temps de disettes, c’est toujours bon à prendre !

Alors encore une fois, mon imagination débordante, comme un Danzé ou un Théophile le long de la ligne, poussée par un vent de la déesse Artémis (c’est une métaphore), ne put s’empêcher de s’emballer pour éviter sans doute de retomber dans une réalité trop souvent douloureuse.

Ralenti par un froid de saison, mon esprit, vif comme un Boukari de nouveau buteur, s’emballait  pour échafauder de nouveaux horizons : « et, si les chefs du « stade » avaient déclenché, en secret, cette fameuse « opération Phoenix 2012 » pour ne pas tomber dans une sinistrose ambiante. Ils n’étaient que 6 000 au stade à croire encore à cet effet  « kiss cool ».

Que mes vœux, pour ce club qui m’est cher, accompagnent ce mois de janvier 2012 vers un destin sportif aboutissant  à une « OPA sur ce trophée ». N’est-ce pas MM. Pinault ?


Jean-Marc Mézenge

Jean-Marc Mézenge est l’ancien adjoint de Raymond Kéruzoré et consultant sur France Bleu Armorique.

 

5 réflexions sur « « Opération Phœnix 2012 », par Jean-Marc Mézenge »

  1. Lambert tu déconnes ? Bosman ne prend pas de « r » ???? ( je voulais juste dire que l’auteur de ce papier avait fait un amalgame entre Brosnan et Bosman)

  2. Mdr « mon esprit, vif comme un Boukari » fallait aller la chercher cette vanne là !

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