« Si tu vas à Rio ! », par Jean-Marc Mézenge

Comme dit la chanson : « Si tu vas à Rio, n’oublie pas de monter là-haut ! » et surtout de prier au pied du Christ rédempteur (Cristo Redentor) pour le rachat de tous tes péchés.

Vous l’aurez compris, je fais allusion au dernier épisode des « bleuets » et des sanctions affligeantes infligées aux « coupables » pour une bêtise à l’effet papillon, dévastateur pour une carrière de joueur et pour un équilibre financier d’un club.

Si tu vas à Rio, Yann M’Vila, cela voudra dire que l’appel de cette décision visant à réduire une sanction trop lourde (de 15 mois à 21 mois de suspension des équipes de France) sera validé. Mais ce choix Fédéral initial, aggravé par un dossier en récidive (comportement inadéquat en compétition), est-il si illogique que cela ? Au vue des conséquences de cette virée nocturne entre deux matchs de barrage pour une qualification des Espoirs à un championnat d’Europe, « la raison d’état » peut être invoquée, comme peut être également stigmatisé le symbole populaire d’une fermeté aveugle, mais nullement pédagogique, pour calmer l’opinion « des amateurs » au vu des prochaines élections Présidentielles fédérales. Continuer la lecture

Roazhon war-zu ar brezhonekadur… Evit gwir ?

Une fois n’est pas coutume, nous publions aujourd’hui un billet en breton sur le blog. La traduction en français se trouve plus bas.

Trouz a ra Frédéric de Saint-Sernin abaoe e zistro ‘giz prezidant ar c’hlub. Gantañ ar c’hoant adlakaat Breizh e-kreiz an tabut. Souezhus evit ur paotr ganet e Reims er bloavezh 1958, lañset da gentañ war hent ar politikerezh. Stag ouzh an UMP, tost ouzh Jacques Chirac ha François Pinault, tapout a reas plas Emmanuel Cueff e 2006. Goude kudennoù yec’hed ha bezañ laosket e blas da bPatrick Le Lay, e dapas e bost en dro a-raok an hañvezh 2012. Ur brezegenn disheñvel, embann a ra e soñj, reiñ en dro livioù Breizh da Roazhon… Neuze, strategiezh darempred liped mat pe youl ar c’henlodenner pennañ ? Continuer la lecture

« Le roi soleil ! », par Jean-Marc Mézenge

« Le roi est mort, vive le roi !  ». Je ne fais pas référence à une de mes chroniques de la saison dernière qui n’a eu pour « révolution » que la réaction de quelques supporters « torturés » par ma vision d’un homme de pouvoir, Noël Le Graët, qui va bientôt remettre en jeu sa couronne fédérale et qui doit, avant la décapitation ou le plébiscite, rendre la justice dans une affaire de « bleuets », rois du dance floor.

L’indifférence est sans doute la meilleure des manières de traiter ces impétueux, irresponsables, adulés en d’autres temps par les vrais coupables qui spéculent toujours sur des valeurs dépréciées, au sens propre et figuré (25 millions hier, combien aujourd’hui ?).  « Qui se sent morveux se mouche ! » dit l’adage populaire. Continuer la lecture

« Le changement, c’est maintenant ! », par Jean-Marc Mézenge

Loin de moi l’idée de surfer sur ce slogan en vogue à connotation politique pour vous sensibiliser au nouvel esprit qui souffle dans les travées du Stade de la route de Lorient. De toute façon, cela ne serait pas crédible !

Dans un contexte de grand désarroi, le football français est lui aussi victime de la récession et d’abus en tous genres. Finis les salaires pharaoniques (?), finies les erreurs de casting (?), finis les troubles de comportement (?), la politique des copains (?) et les fautes de goût (?), l’heure est à la normalisation et à la raison. Continuer la lecture

De l’exemplarité d’un club

Lecteurs de Ouest-France ou du Télégramme, peut-être avez-vous remarqué que vos quotidiens ont évoqué Stade Rennais Online il y a quelques jours. Une exposition dont nous nous serions bien passé, il faut bien le dire, au vu des circonstances.

Aujourd’hui âgé de huit ans, Stade Rennais Online a invariablement fait valoir deux valeurs au fil des années : d’une part, une indépendance totale vis-à-vis du Stade rennais FC ; d’autre part, le caractère bénévole du travail que nous fournissons. L’ensemble des personnes qui s’occupent de ce site le font à titre totalement gratuit. Comme vous, nous sommes des supporters rennais passionnés par leur club, et qui ont envie de partager leur passion.

Au fil des rencontres, nous avons pu prendre conscience de la notoriété qu’a pu acquérir notre site, qui accueille 20.000 visites en moyenne tous les jours. Joueurs, membres du staff, journalistes, et même membres de l’équipe dirigeante viennent sur SRO, peut-être pour y trouver des infos, sans nul doute aussi pour y prendre la température des supporters rennais, puisque vous avez tout loisir de discuter et de débattre sur nos forums.

Pourtant, en huit ans, Stade Rennais Online n’a eu que très peu de contacts avec le club en lui-même. Chacun vit de son côté, gère ses affaires, parfois dans une indifférence un peu feinte. Continuer la lecture

« ¡La Roja como siempre! », par Jean-Marc Mézenge

« Le football est un sport collectif qui se joue à 11 contre 11 et, en ce moment, comme toujours, c’est l’Espagne qui gagne ! ».

Cet adage de circonstance est un raccourci d’un Championnat d’Europe des Nations qui aura été « una alegría incommensurable » pour tout un peuple qui souffre au quotidien d’un contexte économique ibérique de survie.  Avec fierté et courage, le peuple espagnol supporte, jusque dans ses entrailles,  la crise mais aussi  « la Roja ». Il puise ses forces et ses valeurs dans un trésor de vertus cultivé sur la terre de 50 provinces dont les origines identitaires sont riches de la pluralité de ses racines. On devine alors, à travers son équipe de football,  l’essence même du concept de « l’auberge espagnole ». Continuer la lecture

« Un Euro symbolique ! », par Jean-Marc Mézenge

« C’est parti ! » : l’Euro 2012 de football, en Pologne et en Ukraine, va envahir nos écrans (bienvenue à beIN Sport) et aussi notre attention. C’est l’héritage d’une décision politique de l’élection de notre cher Président de l’UEFA en 2007, Michel Platini, qui, rappelez-vous, avait gagné son siège grâce aux voix des pays de l’Est. On va se régaler ! Enfin, je l’espère.

En attendant, le Stade Rennais se cherche, lui, un Président au profil défini dans les bureaux d’Artémis à Paris. Le suspense est à son comble car on hésite, sans doute, du côté des Messieurs Pinault entre un candidat local, intégré dans le microcosme rennais et accepté par les hommes en place, et un nouvel actionnaire qui pourrait avoir la délégation de présidence pour booster la valeur du club et les valeurs du sérail. Quelle est la meilleure solution pour relancer le projet ? « L’avenir nous le dira ! » mais le présent nous donnera une réponse précise sur les intentions des patrons, amour ou business. Continuer la lecture

« Des exemples à suivre ou pas ! », par Jean-Marc Mézenge

Au Stade Rennais, comme ailleurs, on a tendance, faute de créativité, à s’inspirer de ce qui se fait dans le « jardin du voisin ».

A la recherche d’une fibre identitaire, le  Bro gozh ma zadoù, (Vieux pays de mes pères),  l’hymne breton,  est diffusé avant chaque rencontre sur les écrans géants du Stade de la route de Lorient mais voilà, presque personne ne chante ! Alors que pour moderniser et pérenniser un hymne « du club » traversant le cœur et le temps,  n’aurait-on pas pu solliciter un Nicolas PERAC ou un Yvan CASSARD, deux professionnels dont la traçabilité locale n’est plus à prouver  ? Continuer la lecture

Brest – Rennes, un an après

Le 9 avril 2011, le Stade Rennais s’incline à Brest au terme d’un match totalement maitrisé par les Finistériens. Ce match marque le début de la fin de saison chaotique des rouge et noir. Un an après, un lecteur attentif de SRO nous narre les péripéties de la soirée ayant suivi la rencontre, les ayant – plus ou moins – vécues au plus près du groupe.

Ce 9 avril 2011, la défaite concédée à Brest est l’occasion pour les joueurs rennais de montrer leurs multiples talents. La rumeur d’une soirée animée dans une célèbre discothèque rennaise n’a ainsi pas pu échapper aux véritables connaisseurs du Stade Rennais, l’occasion rêvée d’enquêter et de revenir sur ce douloureux épisode de la dernière saison. Continuer la lecture

La fois de trop

Cher Stade Rennais,

Je ne sais pas vraiment si tu te souviens de moi. Il y a quelques mois, précisément après ta dernière élimination en Coupe de la Ligue, j’avais déjà pris la peine de t’écrire. Je t’avais exprimé mon dépit. Déçu par l’attitude de ton entraîneur et de tes joueurs, qui avaient clairement galvaudé une compétition qui les plaçait d’emblée à trois petites marches du Stade de France. Je t’avais exposé ma théorie : celle que tu n’avais décidément pas changé, et que tu t’acheminais une nouvelle fois vers une saison bien morne.

Loin de moi l’idée de me placer dans le camp des habitués du « Je te l’avais bien dit ». Je suis bien triste que tu sois en passe de réaliser ma prophétie de l’époque. Pour mémoire, je te promettais une saison relativement tranquille en championnat, où le frisson de la course aux places européennes ne tiendrait qu’un rôle modéré, et une élimination en coupe contre une équipe issue d’une division inférieure. Pas si mal vu, non ? Continuer la lecture

« Entre chien et loup ! », par Jean-Marc Mézenge

Quand tombe la nuit au Stade de la route de Lorient, il y a des jours comme ça ou les supporters, mais aussi l’ensemble des participants plus ou moins actifs du spectacle des Rouge et Noir, sont envahis par un sentiment d’inquiétude très variable.

Avec les convictions des uns et les doutes des autres se mêle la fébrilité d’un match placé dans un tel contexte de performances ondulatoires que la fin de journée ou la soirée peut prendre des allures de drame ou d’allégresse. J’exagère à peine !

Quand tombe la nuit sur une pelouse entretenue avec des soins fastueux et particuliers, les acteurs sportifs vêtus de leur habit de lumière, guidé par un berger corse au management participatif contrôlé*, pénètrent dans l’antre d’un jeu qui souvent sollicite et révèle la dimension psychologique face à la difficulté des réponses à apporter, sur et hors du terrain. Continuer la lecture

« L’autre Messi », par Jean-Marc Mézenge

Lionel Messi est sans doute le meilleur joueur sur la planète football et son talent est valorisé à travers un collectif made in Barca qui a su s’adapter à son génie.

Mevlut Erding est lui aussi un autre messie mais, hélas dans un premier temps, son profil devra s’adapter à un football local qui, pour l’instant, n’a pas encore trouvé une identité made in Rouge et Noir où le collectif souffre trop souvent d’expressions de trop de solistes.

C’est sans doute dans ce domaine, et dans un deuxième temps, que le coach et le staff technique devront se pencher sur cette évolution, voire une révolution de conception du jeu en mouvement pour valoriser le collectif rennais mais surtout optimiser l’animation offensive d’une équipe qui, c’est vrai, est cette saison bien armée dans ce secteur. Continuer la lecture

« Opération Phœnix 2012 », par Jean-Marc Mézenge

Il ne s’agit pas là d’un film de James Bond où Sean Connery, voire Pierce Brosman en sont les héros, ou bien d’une opération immobilière d’un promoteur bien connu des années 80,  mais tout simplement ce que m’inspire la rentrée des rouge et noir dans la première compétition de l’année 2012 : la coupe de France.

Mais avant de revenir sur cette résurrection, comme moi, vous avez vécu la fin d’année 2011 des hommes de Frédéric Antonetti en constatant, et c’est lui qui le dit, que ses joueurs étaient « cramés » physiquement et mentalement et qu’avant de « faire le boulot » contre Bordeaux (1-0), « les vacances étaient les bienvenues ! ». Continuer la lecture

@PierreDreossi et @PatrickLeLay : l’interview croisée

Parmi les nombreux usages que l’on peut en faire, le site de microblogging Twitter permet de suivre et de communiquer avec les célébrités ou les personnes de médias qui acceptent de jouer le jeu. Au Stade rennais, on peut ainsi facilement communiquer avec Romain Danzé, Vincent Pajot ou Chris Mavinga, ou suivre les réflexions des différents journalistes qui suivent le club.

Évidemment, tout le monde ne suit pas cette tendance, et nombreuses sont les personnalités encore absentes de Twitter. Pour combler ce « manque », quelques internautes se sont lancés dans la création de faux-comptes de personnalités. Le but avoué : essayer de nous faire rire, en imitant plus ou moins fidèlement la réalité, toujours avec le souci de faire un bon mot. Côté rennais, deux faux-comptes ont ainsi obtenu un joli succès ces derniers mois, ceux de Pierre Dréossi et de son président Patrick Le Lay, qui réunissent chacun plusieurs centaines d’abonnés (followers dans le langage de Twitter), et multiplient vannes et autres jeu de mots, le plus souvent pour se moquer d’eux-mêmes.

Pour tenter d’en savoir plus sur eux, je suis allé à la rencontre de ceux qui se cachent derrière ces comptes, pour leur poser quelques questions… Continuer la lecture

Lettre ouverte à François Hollande

Lettre ouverte à François Hollande, candidat du Parti Socialiste à l’élection présidentielle.

Cher M. Hollande,

J’ai longuement hésité à vous envoyer ce message en me disant que, sans doute, vous deviez être bien occupé en ce moment. Néanmoins, j’ai finalement décidé de le faire compte tenu du trouble qui était le mien depuis la découverte de l’ambiguïté de votre position sur un sujet qui m’est cher : votre rapport au Stade Rennais Football Club.

Je m’explique. Je n’aurais jamais posé cette question si votre position avait, comme cela est classique en politique, été neutre et teintée d’indifférence vis à vis de tous les clubs de football professionnel, ou si vous aviez gardé vos convictions enfouies en vous-même afin de ne froisser personne. Toutefois, ce n’est pas l’attitude que vous avez choisie : quelle ne fût pas ma surprise d’apprendre, dans un article du Monde sur Internet du 27/11, consacré à la fameuse polémique entourant la non-publication de votre interview par France Football (http://bit.ly/vVT8Kn), que vous aviez trois clubs favoris, un de National (Rouen), un de L2 (Guingamp), et un de L1, le Stade Rennais, donc. Continuer la lecture

« Trois petits tours ! », par Jean-Marc Mézenge

En Ligue Europa, C’est fini ! Le Stade Rennais va, dans quelques jours, tirer sa révérence contre l’Atlético de Madrid au Stade Vicente Calderon.

En effet, nos favoris ne se sont pas distingués dans une compétition qui a été obtenue dans la douleur l’an passé et qui va se terminer de la même façon dans sa version 2011 avec des relents de frustration.

Pourtant, après la ferveur générée par les tours préliminaires victorieux contre des équipes à leur portée – les Géorgiens du FC Rustavi Mellurgist et les Serbes de l’étoile rouge de Belgrade – la superbe Rennaise est vite retombée après un parcours à l’extérieur aux multiples désillusions : Udinese (2-1), Celtic (3-1) et trois nuls à domicile, Madrid et Glasgow (1-1) et Udinese (0-0). Continuer la lecture

« Ça se Corse ! », par Jean-Marc Mézenge

Après Claude Papi, dieu défunt, « reposi in pace », Frédéric Antonetti, dieu vivant, « a forza di vinci », est le Corse le plus célèbre du football moderne. J’ai eu la chance de le vérifier lors de mes nombreux voyages à Bastia à l’époque où je goûtais, une semaine par mois, les délices de partager les us et coutumes locales avec un sacré client : « piopio* » pour les intimes.

J’aime la Corse, je respecte le peuple corse, leur mentalité, leurs valeurs, mais surtout leur(s) Histoire(s).

Napoléon Bonaparte est le plus célèbre des fils de Corse et partout sur l’Ile de Beauté, on vénère le conquérant. Frédéric Antonetti est, lui aussi à sa façon, un lauréat et doit s’atteler à positionner un club breton sans palmarès ni identité de jeu dans la conquête du football national et européen, si affinités, sans pour autant négliger le « business plan », bien sûr. Il a été choisi par MM. Pinault père et fils, pour venir épauler Pierre Dréossi, un bon soldat  issu de la même veine. Les maîtres du « Stade » sont convaincus de leur combat. Et avec des moyens  propres à la « Breizh Connexion », ils devront démontrer, dans un premier temps, que la « faim » justifie les moyens pour confirmer très prochainement qu’effectivement « la fin justifie les moyens ! ». Continuer la lecture

Lettre ouverte au Stade Rennais

Cher Stade Rennais,

Permets-moi d’abord de te tutoyer. Etant présent dans ma vie tous les jours depuis bien longtemps, j’ai l’impression de te connaître par cœur, et je te considère comme un véritable ami. Cela fait maintenant une bonne quinzaine d’années que je te supporte, dans tous les sens du terme d’ailleurs. Dans la victoire, ou surtout dans la défaite, je reste là, fidèle, passionné. Je ne me considère pas comme un supporter « vache à lait » : d’ailleurs tu tires très peu profit de mon supportariat. Mon éloignement géographique ne me permet que de très rares déplacements au stade, et je possède peu de tes produits dérivés (un maillot acheté en solde et une écharpe comme seuls signes matériels de mon attachement). Par conséquent, si tu ne fais aucun cas des lignes qui vont suivre, je ne t’en voudrais pas.

Je ne suis généralement pas un supporter très critique à ton égard. Je considère la défaite comme normale si tu te heurtes à plus fort que toi, et je ne m’en offusque pas. De même, je ne suis pas du genre à réclamer la tête de tes dirigeants à la moindre contre-performance. Bref, je suis plutôt du genre pragmatique : je sais qu’un club se construit sur du long terme, que ce n’est pas chose facile, et que les défaites comme les victoires peuvent être accidentelles, surtout quand elles se jouent à peu de choses. Continuer la lecture

La Route de Bucarest : Glasgow, le « cœur vibrant » de l’Écosse

Tout au long de la campagne européenne du Stade Rennais, Puchkin vous guidera à la découverte des adversaires des “Rouge et Noir”, des villes visitées, de leurs histoires et de la culture locale. Pour leur quatrième déplacement dans la compétition, les Rennais se déplacent au sud de l’Ecosse du coté de Glasgow, le coeur économique et industriel du pays.

Histoire

En raison de son emplacement idéal non loin de l’embouchure de la rivière Clyde, le site de Glasgow fut habité par des populations sédentaires dès l’époque préhistorique, se développant lentement au cours des siècles avant de s’établir comme une véritable ville au cours du moyen-âge.

Aux confins des territoires Pictes, Brittons et Gaëliques, Glasgow se cherche une identité, et la ville prend réellement son envol en 1175, lorsqu’elle profite de la réorganisation de l’église écossaise menée par le roi David 1er et John, Évêque de Glasgow, pour s’imposer comme le deuxième plus grand diocèse du pays. Cette position dominante était encore renforcée dans les années suivantes quand la ville, à la demande de l’évêque Jocelin, recevait officiellement le statut de {Burgh} de la part du Roi William 1er . Un statut qui permettait à la cité de s’agrandir, de bénéficier de bénévoles commerciaux et d’organiser une foire annuelle qui existe toujours à ce jour en tant que « Foire de Glasgow ». Continuer la lecture

« Rennes d’un soir, reine de beauté ! », par Jean-Marc Mézenge

Ma dernière chronique et surtout son titre* n’ont pas laissé les lecteurs ou les internautes insensibles à la nuance de mes propos et certains ont visiblement voulu falsifier la teneur et l’esprit espiègle de celle-ci.  « C’est normal, qui aime bien châtie bien ! ».

J’encourage aussi ceux qui décortiqueront à l’avenir mes écrits à tourner sept fois leur langue dans leur bouche et les invite à se poser sept fois la même question, voire même relire sept fois, les mots, les phrases ou l’article en totalité pour éviter de prendre des raccourcis qui se transforment bien souvent en joutes littéraires sans relief voire même pire en « diffamation intellectuelle ».  Voilà, ça c’est dit !

Revenons donc à nos moutons et ne voyez là aucune métaphore sur le management de Frédéric Antonetti. Continuer la lecture

La Route de Bucarest: Udine, la petite sœur de Venise

Tout au long de la campagne européenne du Stade Rennais, Puchkin vous guidera à la découverte des adversaires des “Rouge et Noir”, des villes visitées, de leurs histoires et de la culture locale. Pour leur premier match de la phase de poule, les Rennais se déplacent dans le nord de l’Italie, à Udine.


Histoire

Udine, au cœur de la région Frioul-Vénétie Julienne, s’élève entre les Alpes et l’Adriatique, à une heure de la frontière italo-slovène. Dans une région peuplée depuis le Néolithique, Udine fut fondée, selon les légendes hongroises, sur les ruines d’une colline érigée par Attila lors du  siège d’Aquilae, au 5eme siècle.

Fondée en 983 après la donation du château d’Utinum par l’empereur Otto II aux patriarches d’Aquilae, Udine se développa au cours du moyen-âge, et la création du marché de la ville au 13eme siècle en fit le centre économique de la région et le siège de ses patriarches. Continuer la lecture

La Route de Bucarest – Belgrade, au carrefour des civilisations

Tout au long de la campagne européenne du Stade Rennais, Puchkin vous guidera à la découverte des adversaires des “Rouge et Noir”, des villes visitées, de leurs histoires et de la culture locale. Pour leur second déplacement dans la compétition, les Rennais se déplacent en Serbie et plus précisément à Belgrade, la capitale, joyau cosmopolite au carrefour de l’Orient et de l’Occident.

Histoire

Belgrade, “la ville blanche”, est l’une des plus anciennes cités d’Europe, fondée sur les bases de la culture préhistorique de Vinča, vieille de plus de 7000 ans.

Située au confluent du Danube et de la Save, Belgrade s’élève comme un carrefour entre l’Orient et l’Occident, et la capitale Serbe s’est souvent trouvée au cœur de l’histoire européenne, gouvernée  par Rome,  ravagée par les Huns d’Attila, conquise par les Ostrogoths de Théodoric le Grand, disputée par les empires byzantins, hongrois et bulgares, prise par Soliman le Magnifique et reprise par les Habsbourg. Continuer la lecture

« Chronique d’une mort annoncée ! », par Jean-Marc Mézenge

N’ayez crainte supporters et amis du Stade Rennais, loin de moi la pensée d’évoquer, à travers ce titre un peu provocateur, la fin de notre « club Cherubin ». Je risquerais de m’attirer les foudres des personnes qui, comme moi, ont été élevées et nourries dans le sérail Rouge et Noir. Cependant, après ce premier tour de l’Europa League opposant le SRFC aux géorgiens du FC Rustavi Mellurgist, chaussures de plomb et moral d’acier, il y a une partie de mon cerveau qui ne pouvait s’empêcher de cogiter sur des valeurs sportives et humaines que nous aimerions revoir, peut-être un jour, au Stade de la Route de Lorient. Continuer la lecture

La Route de Bucarest – Rustavi, voyage au pays des Soviets

Tout au long de la campagne européenne du Stade Rennais, Puchkin vous guidera à la découverte des adversaires des « Rouge et Noir », des villes visitées, de leurs histoires et de la culture locale. Pour leur premier déplacement dans la compétition, les Rennais se déplacent en Géorgie et plus précisément à Rustavi, ancien pole industriel du régime Sovietique dans la banlieue de Tbilissi.

Bostan-Kalaki, aux origines de la Géorgie

La ville de Rustavi, située à 25 kilomètres de la capitale géorgienne Tbilissi, a été fondée sous sa forme actuelle au  terme des années 1940, dans le cadre du programme de développement industriel du régime soviétique voulu par Staline.

Précédemment, Rustavi avait été abandonnée depuis le 13eme siècle et la destruction de Bostan-Kalaki, ville antique de Géorgie, fondée au quatrième ou cinquième siècle avant Jésus Christ, impliquée dans l’unification des états géorgiens et citée dans les voyages d’Alexandre le Grand. Continuer la lecture

La Route de Bucarest – Prologue

Tout au long de la campagne européenne du Stade Rennais, Puchkin vous guidera à la découverte des adversaires des « Rouge et Noir », des villes visitées, de leurs histoires et de la culture locale. A la veille du tirage au sort du troisiėme tour qualificatif de l’Europa League, veillée d’armes pour nos grands voyageurs bretons.

Bucarest, en roumain Bucureşti, capitale et centre névralgique de la Roumanie, fondée au moyen-âge par un fermier nommé Bucur. Surnommée la « ville de la joie » par de nombreux poètes et écrivains Roumains (le mot roumain « bucur » se traduit par joie), elle honorera son surnom pour l’une des 192 équipes engagées dans l’édition 2011/2012 de l’Europa League.

Certaines équipes ont déjà vu leur rêve de gloire européenne brisé avant d’avoir pris forme, d’autres ne regardent une participation à la «petite» Coupe Européenne que d’un œil distrait et peu concerné. Pour le Stade Rennais, l’histoire commence ce vendredi, sur les coups de midi dans une salle de conférence de l’UEFA, à Nyon (Suisse) Continuer la lecture

« Le roi est mort, vive le roi ! », par Jean-Marc Mézenge

Oyé, oyé braves gens, la révolution française du football est en marche !

L’heure est à la transparence et à la liberté d’expression de chaque individu, de chaque famille, de chaque institution pour l’évolution de notre « noble sport ». Crise oblige !

Après le  traumatisme «  de Knysna » et de la coupe du monde en Afrique du sud où l’équipe de France s’était distinguée avec son bus de la honte, on nous avait promis une rénovation indispensable après des états généraux de la Fédération Française de Football auditée par une commission consanguine.

« Le peuple » tout entier y croyait et criait son ras le bol de la gouvernance monarchique des dirigeants du football Français que manipulait, tapis dans l’ombre, celui qui tirait les cordons de la bourse et ceux de la partie sportive cristallisée autour d’une relation très amicale avec le sélectionneur de l’épopée suicidaire, Raymond Domenech, roi lui aussi mais de la désillusion.  Continuer la lecture

« Par tous les Stades ! », par Jean-Marc Mézenge

« Passez par tous les Stades » … Telle est la nouvelle campagne d’abonnement du Stade Rennais FC pour la saison 2011-12. C’est peut-être ce qui a été le plus réussi en cette fin de saison des Rouge et Noir. Hélas, et mille fois hélas, ces émotions ne viennent pas du terrain de jeu ou par le jeu mais de celui de la communication et du marketing (www.staderennais.com).

Là, chapeau, on a le droit à notre quinquagénaire, qui hélas, n’est même pas vêtu de la nouvelle tunique 2011-2012, version « caaaassé ! de Brice de Nice », et qui se laisse défigurer par le spectacle proposé par les vrais acteurs du club, ceux qui sont très bien payés pour en faire un peu (du spectacle). On a le sentiment de revivre toute cette saison au Parc des sports.

Mais avez-vous remarqué la position des deux expressions centrales de visage, la plus haute et la plus basse ? Bien joué « les publicistes ! ». Comme dans tous les scénarios américains, le bonheur et l’extase finissent toujours par « gagner » dans l’épilogue et nous mettent le cœur au bord des lèvres. Hélas, encore une fois, ce n’est pas le genre de visages que j’ai pu constater lors de la dernière rencontre à domicile contre Nancy où Julien FERET s’est rappelé aux bons souvenirs de son club formateur qui n’a jamais cru en lui mais qui va devoir « payer cher, très cher même » pour rattraper son erreur. Continuer la lecture

« Plus dure sera la chute ! », par Jean-Marc Mézenge

Vous connaissez l’histoire du type qui se jette dans le vide et qui en tombant se dit : « jusque là tout va bien, jusque là tout va bien et  pafffff». Le plus dur n’est pas la chute, c’est l’atterrissage !

C’est bizarre mais je ne peux pas m’empêcher de penser à cette histoire lorsque je réfléchis à la fin de saison du Stade Rennais FC.

Rennes a fait une bonne saison et ce ne sont sans doute pas les cinq derniers matchs qui vont confirmer ou infirmer les Bretons dans l’étalonnage ou la nuance du classement et dans cette quête à l’exploit laissant entrevoir, pour une fois, dans ce pâle championnat de L1, 2010-2011, une bonne occasion de concrétiser des ambitions européennes, voire plus  si affinités.

Voilà c’est fait : par défaut et par le biais des vainqueurs des deux coupes Nationales, le « Stade »  va au moins jouer l’Europa ligue la saison prochaine. Et si, et c’est tout le mal qu’on lui souhaite, les hommes de Frédéric ANTONETTI se mettaient à gagner et à bien jouer, il se pourrait que les grosses cylindrées (OM, Lyon ou PSG), elles aussi, se jettent dans le vide ou dans l’abime que nous traversons aujourd’hui. Enfin, on a du mal à y croire. Continuer la lecture

L’exemple lillois pour franchir un cap

Lille, cette saison plus qu’une autre, c’est l’exemple. Le vilain, c’est le petit canard SRFC, calimero parfait de cette saison étrange. Le vilain c’est aussi moi, car tout filou que je suis, je trouve que Lille est un excellent modèle mais que c’est aussi le plus mauvais calque de comparaison possible pour étalonner notre exposition aux blessures. C’est un mauvais exemple, Lille.

Lille a peu de blessés, certes, mais les joueurs de cet effectif tournent beaucoup. En effet, 18 de leurs joueurs ont joué plus de 10 matchs, et ces 18 joueurs ont tous eu plus de 5 titularisations, je n’ai pas compté Mouko, Lyng, Souaré, Wade et Vandam qui ont joué un peu moins que ça. Et quand cet effectif tourne, il y a maintien global du niveau de performances de l’équipe. Pourquoi ? Et bien parce que c’est une équipe qui se connaît parfaitement bien, qui se connaît même nettement mieux que les Marseillais ou les Lyonnais. Avec Rennes, la comparaison a encore moins de sens tant nombre de nos joueurs se découvrent eux-mêmes dans ce championnat et se découvrent entre eux. Continuer la lecture

« La dernière ligne droite ! », par Jean-Marc Mézenge

Voilà, nous y sommes dans cette dernière ligne droite… Plus que 9 matchs pour atteindre l’objectif que le Stade Rennais FC s’est fixé : « être sur le podium !». La fameuse ligne droite, celle qui permet de « lâcher les chevaux  pour rentrer à l’écurie » ou celle de «Longchamp » qui n’a rien à voir avec ce quartier de Rennes pour définir l’écart entre les trois premiers du championnat de L1.

Frédéric Antonetti  a repris la théorie de cette « ligne droite » pour stigmatiser et critiquer l’attitude du public Rennais qui s’est mis à siffler – ses « héros » (lisez « c’est zéro ! »)- lors du match Rennes-Auxerre devant la gestion un peu trop patiente des séquences de jeu, savamment préparées pour assiéger une forteresse « AJAiste » digne des plus belles heures de Guy ROUX. Ce fut une leçon de « bon sens et d’expertise » érigée à l’encontre de ceux qui pensent, qu’en football comme dans la vie, la ligne droite est toujours,  certes, le chemin le plus court mais pas souvent le plus efficace. Par exemple, le « Droit au but ! », comme on aime à l’entendre et  à le pratiquer du côté de l’OM, alimente depuis toujours la culture de faire plier l’adversaire par cette adage qui parfois frise des convictions de jeu simplistes, mais qui ont le mérite d’enflammer le jeu et les acteurs. Cette vérité à utiliser avec parcimonie n’a, hélas, point de faveur auprès de l’entraineur Corse du Stade qui par ailleurs est annoncé du côté de la Cannebière. Hélas, oui, car il y a des matchs qui se gagnent aux forceps et quelquefois en insistant sur les faiblesses de l’adversaire et non sur la maitrise de ses propres forces, qui, ce soir la, semblaient trop épisodiques et émoussées. C’est facile à dire mais pas facile à faire car quand on est sur le terrain,  « c’est au pied du mur qu’on voit mieux le mur ! ». Continuer la lecture