« L’art est la manière ! », par Jean-Marc Mézenge

« Enfin ! On est  arrivé à joindre l’utile à l’agréable, l’art et la manière ». Je fais, bien sûr, référence à cette très belle victoire du Stade Rennais FC, 2 à 0, contre le RC Lens, certes 19ème, en ce dernier week-end de février  2011.

Retenez bien cette date car c’est peut-être un tournant, non pas pour stigmatiser les marches trop souvent ratées d’un club qui cherche à franchir un palier, mais pour souligner un état d’esprit si longtemps espéré : tueur au moment crucial. Continuer la lecture

Génération Sonny Anderson

C’est un peu comme une arlésienne, un peu comme un serpent de mer. C’est le rêve maudit des directeurs sportifs de France et de Navarre, et le souhait récurrent des supporters de clubs petits parmi les grands et grands parmi les petits, ces clubs auxquels ne manque que le petit coup de pouce du destin pour enfin passer ce cap de l’excellence.

Chaque été, chaque hiver, son nom revient avec insistance au détour de conversations de comptoirs ou d’experts, dans les coursives de la route de Lorient et parfois dans les plus hautes sphères du club. Et l’on se souvient du retour de Sylvain Wiltord, l’enfant prodige et prodigue. Celui en qui Pierre Dréossi pensait l’avoir enfin trouvé, ce fameux « Sonny Anderson rennais ». Continuer la lecture

Des « experts » comme modèles, par Jean-Marc Mézenge

Pour beaucoup de footballeurs, le jour du seigneur est souvent synonyme de joie ou de déception en fonction des résultats de leur équipe favorite ou de leur propre performance, quels que soient le niveau et la catégorie. Et c’est vrai que,  trop souvent, la couleur de la vie « des sportifs en culotte courte », est teintée de nos émotions du week-end.  Ce dernier dimanche de janvier 2011 restera, pour moi et pour toujours, gravé dans ma mémoire et dans mon cœur.  Au programme, pas de match décalé de la dernière journée de Ligue 1, ni même un match matinal hebdomadaire de vétéran, mais, à 17h, nous « les manchots » passionnés de sport en général, étions redevenus  Franchouillards mais surtout plongés dans une humeur nostalgique du sport que l’on pratiquait à l’école. Comme 7.3 millions de téléspecteurs, j’étais devant ma TV,  prêt à « supporter des experts ». Je ne vous parle pas de ceux de Miami ou de Manhattan, acteurs des de séries américaines en vogue : ces artistes là sont handballeurs, héros et modèles pour tous sportifs dignes de ce nom, pour tous éducateurs diplômés qui ne bafouent pas la corporation ou, tout simplement, toutes personnes sensibles à la beauté du travail bien fait. Continuer la lecture

Rennes, l’essence même du football

Voilà ! Pour ceux qui en doutaient encore, Rennes ne sera pas champion cette année. Et Rennes ne gagnera pas non plus la Coupe de France. Rennes se battra pour l’Europe, probablement… Et avec un peu de loose, Rennes réussira à la manquer sur un but de Saint-Étienne contre son camp à la 93ème minute de la dernière journée, là-bas contre Paris… situation normale quoi…

Cela dit, un peu comme Alexander Tettey qui a pris le parti d’en rire à Sochaux quand il s’est retrouvé dans les buts, les gants sur les mains et la chemise de Douchez sur le dos, je ne peux pas m’empêcher de regarder ces deux derniers matchs et de me dire, une fois encore, que notre équipe a quand même quelque chose de génial. Continuer la lecture

« Le beau jeu ne paie plus ! », par Jean-Marc Mézenge

« Le beau jeu ne paie plus ! » … Cet adage qui a souvent été entendu sur tous les terrains de France et de Navarre a traversé le temps, mais aussi, forcément, l’esprit des hommes qui ont la charge de faire évoluer le jeu de football. Quel que soit le niveau, on a toujours voulu opposer efficacité et esthétisme. Depuis toujours, deux écoles se sont distinguées pour symboliser ces deux extrêmes : le catenaccio des années 70 d’Heleno Herrera pour la « négation du jeu » et  la « dream tean – années 90 » du Barca de Johann Cruyff pour « l’affirmation du JE ». Continuer la lecture

Le Stade rennais n’est pas d’attaque

Gyan + Bangoura + Sow + Briand = Montaño. Sur le papier, l’équation semble farfelue. Sur le terrain, elle l’est encore plus.

Lors du dernier mercato estival, les dirigeants stadistes nous prouvaient, si tant est que cela était encore nécessaire, à quel point notre club chéri était ambitieux (…), prenant même le risque de laisser les clés de l’attaque à des jeunes joueurs formés au club, mais clairement peu aguerris aux joutes de la Ligue 1 (Abdoul Camara en est le plus bel exemple, en dépit de qualités certaines). Malgré l’avènement tardif, mais semble-t-il réel, de Jirès Kembo Ekoko sur le front de l’offensive stadiste, le Stade rennais marque le pas depuis quelques semaines. Pire, les hommes de Frédéric Antonetti ne « scorent » plus ou presque. Seize buts en quinze rencontres de championnat disputées (1 but par match de moyenne), qui dit moins ? Seules quatre équipes à l’heure actuelle… (Montpellier, Toulouse, Nice et Arles). Pendant ce temps, Moussa Sow s’éclate à Lille, Asamoah Gyan apporte du baume au cœur des supporters de Sunderland, Jimmy Briand pèse sur les défenses hexagonales tandis qu’Ismaël Bangoura bronze désormais aux Émirats Arabes Unis. Que faut-il finalement penser de tous ces départs sans réelle compensation numérique ? Le SRFC a t-il réellement les moyens de ses ambitions ? Sempiternel débat mais qui mérite certainement d’être soulevé, toujours et encore. Continuer la lecture

« Le derby, 20 ans après ! », par Jean-Marc Mézenge

« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent connaitre … ». C’était un autre football, un autre « stade », une autre vie.  Le 23 décembre 1990, lors du dernier derby breton du XXème siècle, entre Rennes et Brest, la victoire des rouge et noir, 3 à 0, a ravivé des souvenirs mais aussi  la saine rivalité entre ces deux clubs qui opposaient deux philosophies, deux conceptions : le « foot business made by François Yvinec»  du Brest Armorique FC de David Ginola, Bernard Lama et autres Corentin Martins» et le « Stâde » des frères Delamontagne, François Omam Biyik et du coach Raymond Kéruzoré, véritable icône vivante controversée d’un football collectif qui suintait une connotation politique très marquée. Si je reviens sur cet évènement qui, j’en conviens, date un peu, c’est que j’ai vécu ce moment inoubliable dans un contexte particulier. Adjoint de « Kéru » c’est  assis à ses côtés sur le banc de touche –  enfin façon de parler car Raymond le Zébulon, remonté comme une pendule, faisait le show derrière sa cahute – que j’ai pu, de très près, vivre des émotions que seuls une époque, un contexte et un homme étaient capables de générer chez des milliers de gens,  spectateurs de cette furia rennaise. L’atmosphère était lourde et pesante, et plus qu’une quête de victoire sportive, «  Kéru » avait envie de régler « son solde de tous comptes » avec un Président qui n’avait pas voulu, quelques années auparavant, jouer les seconds rôles à Brest. Continuer la lecture

Le SRFC se moque t-il de ses supporters ?

« Le Stade rennais aime t-il ses supporters ? » Voici le titre d’un dossier publié ce mois-ci dans le magazine Le Mensuel de Rennes. La question est plus que jamais d’actualité.

Durant quelques semaines, le Stade rennais a squatté le podium du championnat de Ligue 1. Après avoir passé quasiment un mois sur la première marche, on n’a pu que constater et regretter l’absence de ferveur et d’intérêt des supporters, du public et des médias pour ce fait historique. Ceci confirme l’absence d’ambiance route de Lorient, que les médias nationaux aiment pointer du doigt, et qui doit décourager plus d’un supporter de venir au stade pour donner de la voix. Continuer la lecture

« Pour la réforme des retraites ! », par Jean-Marc Mézenge

En période de grèves et de pénurie d’essence, les footballeurs, eux, ont – parait-il – la belle vie, épargnés par les soucis du quotidien.

Que l’on soit du bon ou du mauvais côté de la barrière, on ne touche pas au monde du foot. Vous avez observé !  Pas de stades fermés les vendredi, samedi ou dimanche soir venant perturber l’exercice de leur fonction ; pas de grèves sauvages pour éviter de galvauder les obligations de nos championnats ou de bafouer une éthique sportive bien souvent malmenée mais, bien sûr,  « respectée par presque tous les acteurs et supporters » ; pas de pannes de gasoil du bus des joueurs ou d’opérations « escargot » des transports en commun sur le chemin des vestiaires le jour du match ; pas de files d’attente aux guichets pour causes de volets clos ; pas de piquets des services publics responsables de la logistique des terrains ou de la sécurité ; pas de journalistes en grève évoquant la pénibilité de leur job; pas question, ça va de soi, de contrarier le bon fonctionnement d’une journée de L1 ou de L2 qui verrait les parieurs en ligne ou autres téléspectateurs privilégiés, se détourner de toutes ces actions impopulaires ; enfin, pas d’envahissements, non plus, des pelouses par des jeunes un peu casseurs, pour condamner une erreur de jugement qui est devenue absurde : la retraite des footballeurs à la fleur de l’âge.

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Youpi…!

Mais Dan’, t’es au chômage ? Tu t’ennuies tant que ça ? Et nan, même pas !

On est premiers et on cause de nous à la télé… Ca lui donne des envies de débriefing à ce bon frustré de Dan’.

Débriefing !

Début septembre, il fait encore beau, Jérôme Leroy devrait encore nous faire des trucs de malade pendant encore au moins 3 ou 4 matchs avant l’arrivée de la flotte, on reçoit Sochaux, on peut s’installer peinards sur le podium. Allons donc Route de Lorient pour voir ce qu’on a vraiment dans le bide mes amis !

17 000 spectateurs, un match moisi, un Kader presque à la rue tout le match qui nous offre la victoire.

Rennes 2-1 Sochaux. Allez, on ferme les yeux, c’est vraiment trop bon de crucifier l’adversaire sur le fil… Continuer la lecture

« On est tous des Fabien Lemoine en puissance ! », par Jean-Marc Mézenge

Fabien Lemoine revient de loin ! Il revient même de Nancy où il a laissé son rein dans un duel trop violent avec un adversaire trop déterminé. Il aurait pu y perdre beaucoup plus. Dans un article, le jeune et prometteur joueur du Stade Rennais relate avec une précision chirurgicale le déroulement de cet accident inhérent à la pratique du football mais qui reste, quand même, très exceptionnel. Les détails nous font frémir. Loin de moi la pensée que ce traumatisme soit anodin et, avec force et sincérité, je compatis à la souffrance du joueur et celle de sa famille. Mais combien de footballeurs qui rêvaient, comme Fabien, d’une carrière sans embuches, ont été victimes de « blessures » qui pour certains n’ont jamais cicatrisé ? Aussi, l’interview se termine par cette phrase laconique mais pleine d’émotion : « Pour l’instant le plus important, c’est la vie. Le reste … ».

Parlons-en du reste ! Le football devient-il vraiment secondaire dans des moments aussi douloureux ? Sans aucun doute, mais le temps et l’envie modifient souvent « la donne » et je suis sûr que Fabien, de nature combative, va retrouver ses sensations et son niveau. Continuer la lecture

Joyeux Bordel Football Club

Dix mois d’hibernation, me revoilà ! Comment ça, personne ne se rappelle de moi…?! Ok, passons…

Mais Dan’, pourquoi ne nous as-tu pas servi ta soupe tout au long de la saison ? La réponse tient en 3 mots : Waouh !, foutagedegueule, enfin… Et oui les enfants, Dan’ a aussi un cœur et Dan’ peut être chagriné et dégoûté quand la bande à Frédo se moque du monde comme lors de l’exercice précédent…

Waouh !

Vous vous souvenez ? Le samedi 6 février aux alentours de 23h… Rennes, c’est du solide ! Et oui, le grand SRFC vient de cartonner Bordeaux 4-2. Gyan a porté le Ghana à bout de bras durant la CAN et revient en fanfare, Bangougou retrouve le chemin des filets et y’a de l’ambiance dans notre stade ! Pas de doutes, la deuxième partie de saison sera rouge et noire, on va finir dans les trois premiers, c’est sûr ! Continuer la lecture

« Ich liebe Dich deutsche Mannschaft ! », par Jean-Marc Mézenge

Comme 82 millions d’allemands réunifiés depuis la chute du mur de la honte, ce cri du fond du cœur, vestige des rudiments de ma culture germanique, est venu ponctuer chaque prestation de la « Nationalmannschaft » durant tout ce mondial 2010.

Le monde du football a pu apprécier une équipe exceptionnelle qui a éliminé, de façon spectaculaire, des Anglais (4-1) en 8ème de finale, des Argentins, certes diabolisés par «el diez», mais aussi laminés en quart de finale (4-0). Par contre, en demi-finale, contre l’Espagne championne d’Europe en 2008 qui s’était déjà imposée face à la «Mannschat» de Mickaël Ballack (1 à 0 : but de Torrès),  cette équipe Allemande  a séduit par la richesse de ses espoirs (au sens propre et figuré). Les ibériques ont su mettre sous l’éteignoir cette captivante machine « made in Germany » qui s’enrailla pourtant, subissant trop le jeu d’inspiration Catalane. Par un manque de fraicheur mais aussi par l’absence du prodige Thomas Müller, la « Mannschaft » finit par concéder un but sur coup de pied arrêté, point faible pourtant des espagnols. Encore un score étriqué (1 à 0 : but de Pujol) mais Dieu que cela a fait du bien aux amoureux du « beau jeu », même si je ne suis pas sûr que le bienfaiteur y soit pour quelque chose. Continuer la lecture

« La coupe est pleine ! », par Jean-Marc Mézenge

L’équipe de France va disputer son premier match de coupe du monde 2010 contre l’Uruguay dans un désarroi populaire habituel. Avant même le début de la compétition et lors de son dernier match de préparation contre la Chine, Raymond Domenech, le sélectionneur national, fier comme Artaban, a battu, lui, le record du nombre de rencontres dirigées par ses soins avec, à la clef, « une défaite 1 à 0  sans conséquences ». Les plus superstitieux y verront là un signe des dieux du ballon rond qui veulent, sans doute à leur manière, manifester leur mécontentement face à ce paradoxe criard, ce caprice du destin, de l’histoire des tricolores qui donne de l’urticaire aux anciens de France 98 depuis maintenant 6 ans. Le monde du ballon rond n’en est, hélas,  pas à une injustice près. Continuer la lecture

« C’est quand le bonheur ? », par Jean-Marc Mézenge

« Ce soir, on vous met … ce soir on vous met le feu » – « Marseillais, Marseillais, Marseillais, … » – « On est les champions, on est les champions, … » –

Ces slogans et cris de joies, venant des tribunes du stade Vélodrome le soir du 5 mai 2010, viennent ponctuer  un match de football pas comme les autres, la 36ème journée du championnat de L1, décisif pour l’attribution du titre.

Quatre vingt dix minutes plus tôt, des Rennais au maillot plus noir que rouge s’équipaient de leur habit de lumière pour affronter un adversaire tout auréolé d’un titre de vainqueur de la coupe de la Ligue. Continuer la lecture

« Les grands joueurs ne meurent jamais », par Jean-Marc Mézenge

Sylvain Wiltord poursuit sa fabuleuse carrière au FC Metz, en Ligue 2. Sevré de plaisir au quotidien sur les bords de la Vilaine, « pigiste » du côté de l’OM, puis au chômage technique pendant six mois après son départ du Stade Rennais de Guy Lacombe, il s’est laissé séduire par le projet Lorrain qui tente de retrouver l’élite Nationale. Non seulement cette équipe est devenue l’attraction de cette fin de saison en ligue 2 mais je ne vous cache pas que je ne manque, sous aucun prétexte, une rencontre des grenats aux maillots frappés de la croix de Lorraine. Continuer la lecture

« Méfions-nous des contrefaçons ! », par Jean-Marc Mézenge

Si le péril jaune en football est bien localisé du côté de la Beaujoire, la contrefaçon ne demeure pas moins légion dans notre championnat de Ligue 1. Comme l’économie mondiale frappée par un fléau « made in China », les amoureux du ballon rond sont victimes, eux,  d’un produit de luxe ibérique importé et plagié par des faussaires de notre passion. Continuer la lecture

« Donne ta balle ! », par Jean-Marc Mézenge

« Donne ta balle ! ». Ce cri du cœur a longtemps hanté les terrains où évoluaient les jeunes pousses du Stade Rennais. Les Gourcuff, Lemoine, M’Vila et consorts (ou « qu’on sort » pas) s’en souviennent sans doute encore. Il y a 4 ans, la consigne récurrente et appuyée marquait un état d’esprit, une envie viscérale et instinctive de voir « du beau jeu collectif». Il était le signe de ralliement d’un « papy antillais », dirigeant-éducateur bénévole, qui « sévissait » comme une lame de machette sur le pied de la canne à sucre en période de récolte. Aujourd’hui, « mon papy » n’est plus sur les bords des terrains mais son esprit est toujours là et son « cri de guerre » vient toujours introduire la bise qu’il fait à « ses enfants du ballon rond ». Continuer la lecture

« Le jeu… n’en vaut pas la chandelle », par Jean-Marc Mézenge

Le jeu n’en vaut pas la chandelle. Si, au XVIème siècle, cette maxime avait tout son sens pour traduire les faibles gains d’un jeu (souvent de cartes) qui ne pouvait amortir le coût du produit de luxe qu’était la chandelle, aujourd’hui, force est de constater que cet adage moyenâgeux vient très souvent  s’adapter à la modernité de notre époque et épouser la complexité de notre football.

« Le jeu n’en vaut pas la chandelle, entend-on par ici, ou « cela en vaut-il la peine ?», rétorque-t-on par là, ou bien, encore : «  Cela justifie-t-il les frais envisagés ou les problèmes qui vont en découler ?», s’insurgent  les plus renfrognés du bocal lorsque, par exemple, les responsables du Stade Rennais, pris en otage, répondent aux exigences des instances du football et de leurs partenaires économiques (la télé) pour déployer des moyens onéreux et peu écologiques afin de rester fidèles à la célèbre chanson de Queen : «  The Show must go on ». Continuer la lecture

Bah alors ? C’est la crise ?

On espère, on déchante, on espère…

11 matchs, 11e place, 16 points, 4 victoires, 4 nuls, 3 défaites, 15 buts marqués, 9 encaissés.

C’est ce qu’on appelle un bilan chiffré. Vous auriez pu le faire tous seuls comme des grands, ce n’est pas très pertinent mais cela montre quand même assez bien l’état actuel de notre club favori. Pas catastrophique, pas transcendant. Comment peut-on qualifier ce début de saison, alors ? Je dirais fade. Un peu comme un yaourt nature sans sucre en fait. Fade et un peu aigre. Continuer la lecture

Un milieu de terrain enfin retrouvé ?

Depuis plusieurs saisons, la force principale du Stade Rennais est sa défense. Avec l’arrivée de joueurs comme Mensah, Melchiot, Edman, Hansson, Fanni, ou encore Mangane, Rennes avait enfin compris qu’une bonne base défensive était primordiale pour aller titiller les équipes performantes de la Ligue 1. Finies les approximations de Faty ou d’Adailton, même si ces derniers ont pu rendre de bons et loyaux services.

Cependant, à cette époque, Rennes possédait un des meilleurs milieux de terrains de France grâce à une composition exceptionnelle : Didot, Källström, Gourcuff, Sorlin, Monterrubio, etc. Le jeu en mouvement était de rigueur, et les adversaires explosaient littéralement au stade de la Route de Lorient lorsque les partenaires de Frei commençaient à jouer au ballon. On parlait même à cette époque de « jeu à la rennaise ». Continuer la lecture