Lionel Messi est sans doute le meilleur joueur sur la planète football et son talent est valorisé à travers un collectif made in Barca qui a su s’adapter à son génie.
Mevlut Erding est lui aussi un autre messie mais, hélas dans un premier temps, son profil devra s’adapter à un football local qui, pour l’instant, n’a pas encore trouvé une identité made in Rouge et Noir où le collectif souffre trop souvent d’expressions de trop de solistes.
C’est sans doute dans ce domaine, et dans un deuxième temps, que le coach et le staff technique devront se pencher sur cette évolution, voire une révolution de conception du jeu en mouvement pour valoriser le collectif rennais mais surtout optimiser l’animation offensive d’une équipe qui, c’est vrai, est cette saison bien armée dans ce secteur.
Avec cet effectif, Rennes vient de trouver le joueur susceptible d’apporter une valeur ajoutée si tant est qu’il soit au centre de la réflexion sportive de l’efficacité du jeu d’attaque des Rouge et Noir. Le recrutement de Mevlut Erding, annoncé donc comme le messie, pourra donner sa pleine dimension à condition que tous ses copains de l’effectif acceptent une règle élémentaire des sports collectifs : « le jeu demande sacrifice individuel pour que le collectif valorise l’individu ! ».
J’ai pu observer le néo rennais à travers ses premiers pas sous ses nouvelles couleurs. Malgré sa rentrée timide contre l’OM dans un contexte difficile, ses performances contre Nancy, Evian Thonon Gaillard (en coupe de France) et surtout Sochaux m’ont convaincu sur le fait qu’il peut devenir le finisseur tant attendu. Mais voilà, entouré des Pitroipa, Kembo, Brahimi ou autre Montano, tous dribbleurs obsessionnels, un attaquant de pointe, quel que soit son talent devra faire preuve de grandes qualités mentales, d’une résistance au stress et au découragement pour ne pas tomber dans le virus du jeu solitaire à moins que le discours du coach se corse un peu et pour de bonnes raisons.
« Cette équipe doit avoir du caractère ! », c’est vrai, mais elle doit surtout jouer pour Mevlut qui, lui, en a.
Si je me permets tant de familiarité, c’est que ce prénom, enfin presque, me fait penser au meilleur joueur du monde « qui fait jouer les autres ». L’intelligence du jeu porté par Mesut Ozïl, au Real Madrid, est un étendard aux valeurs trop souvent oubliées dans le football moderne. Comme un signe de voir cet esprit , enfin, hanter le stade de la route de Lorient, j’observe maintenant, avec l’avènement de ce numéro 9 Franco-turc du jeu sans ballon, des appels variés vers le porteur et fuyant dans l’espace qui élimine, des remises dos au but, des déviations ajustées favorisant la fluidité dans le sens du jeu, une technique fine de jeu de tête qui ne sert pas seulement à frapper le ballon mais aussi à anticiper, comprendre, réfléchir et se déplacer pour l’autre et je ne vous parle même pas du confort tactique du porteur de balle. Un régal, vous dis-je !
« Dithyrambique », dîtes-vous, et bien oui car j’ai envie de croire à une nouvelle vision d’un challenge qui peut être réaliste s’il est ambitieux … dans le jeu !
C’est Mesut Ozil et pas Mevlut Ozil…
Kembo, Pitroipa, Montano, Brahimi, TOUS dribbleurs obsessionnels….
Une affirmation pareille ressemble à une caricature, de la mauvaise foi, ou simplement un manque de précision. En tout cas ça sert bien votre propos…mais c’est tout !
Et des dribbleurs. Il en faut, dans des matchs fermés le dribble peut une solution. Et un élément de spectacle. Lors d’un petit pont c’est tout un stade qui cri. Et ce lionel Messi tant idolâtrer est également un dribbleur, mais mais ce magicien technique a pris quelque anné avant de jouer avec les autres. Surtout que d’évoluer au Barça est avantage dans cette progression
Pas le top d’avoir modifié le texte après la réflexion de NA… La première mouture faisait effectivement allusion à Mevlut Osil.
Ca peut paraître anecdotique mais c’est peu élégant (notamment pour NA qui passe pour un illuminé auprès de ceux qui lisent le texte après rectification).
Il suffisait de faire amende honorable dans la rubrique « commentaire ». Tout le monde peut se tromper et confondre Mevlut et Mesut.
Par contre, confondre les collectifs du Barça et du SRFC, c’est autre chose… et en déduire que les Pit, Yacine, Kembo ne sont que des dribbleurs obsessionnels et, en filigrane, que l’entraîneur n’a pas le bon discours. Là, ça frise le ridicule.
J’aimerais savoir pourquoi, dès que je laisse un message sur un billet de JMM, il est toujours effacé. Sans la liberté de (légèrement) critiquer, il n’est d’éloge flatteur…