Le service « Investigation » de SRO a mis la main sur le brouillon de la V84 du communiqué officiel du club réagissant à l’interview de René Ruello par Ouest-France. Un document jamais publié, ici reproduit en intégralité.
Le Stade Rennais a, ces derniers jours, fait l’objet d’attaques indignes et révoltantes de la part des cancrelats contre-révolutionnaires qui fourmillent dans les confins moites du sillage de son indéniable triomphe.
Après des décennies dans l’ombre des plus grands, et alors que s’approche chaque jour un peu plus la plénitude de notre destin, notre Grand Président Ruello a fait l’objet d’insupportables attaques. Dans un pseudo-journal, Ouest-France, acquis à la cause de l’islamo-capitalisme mortifère porté par le lobby nantais, un article intitulé « « Si on finit 14e, ce ne sera pas décevant ! » semble indiquer que notre ambition pourrait s’arrêter aux portes de la gloire. La malice et la ruse se glissent toujours dans les atours de la liberté d’expression, l’autre nom donné à la déloyauté, puanteur rance de ceux qui veulent nous freiner.
Nous n’accepterons jamais de rendre le club aux pseudo-supporters qui revendiquent la cohérence de gestion ou le romantisme du talent pour le détruire.
Le Stade Rennais ne s’abaissera pas non plus à expliquer les décisions récentes prises par le peuple de Rennes, le plus grand, le plus beau et le plus fort, à travers ses leaders éclairés, le Grand Président et l’Admirable Actionnaire. S’expliquer, c’est commencer à s’excuser, là où seuls la fierté et la gloire de ceux qui savent guident les choix de notre direction, dont le corps même est fait des millions de voix, de corps, d’esprits qui font ce que nous sommes : des rennais.
Kamil Grosicki était un espion polonais à la solde de l’ennemi. Il ne méritait plus de porter les couleurs Rouge & Noir. Ses buts magnifiques et sa combativité n’étaient que des leurres destinés à affaiblir notre indispensable défiance. Il est désormais sur le bord de la voie, plein aux as, mais poussière futile de notre comète. Paul-Georges Ntep eût, comme Ousmane Dembélé ou Julien Féret avant lui, l’outrecuidance de considérer que ses qualités justifiaient qu’il prenne la lumière, donnant parfois l’impression scandaleuse qu’un talent individuel pouvait entraîner dans son sillage un collectif valeureux.
Ces deux sinistres personnages seront rayés de notre mémoire collective. Ils ne retiendront désormais l’attention que des traîtres nostalgiques qui nous préféraient à l’ombre des puissants. Ces départs doivent sonner comme autant d’avertissements pour nous tous : derrière notre Grand Président, joueurs, staffs et supporters, marchons en rangs serrés, et têtes baissées.
Nous sommes des milliers, la jeunesse rennaise, prêts à prendre la relève. Les ambitions du club sont intactes : créer un jeu, un projet, un club. Qui n’a jamais existé.
Relevons la tête, camarades rennais. Soyons fiers de cette quatorzième place. Elle est l’horizon de l’extase dans notre chemin vers le firmament céleste. Ne cédons pas à nos bas instincts, ni à des raisonnements qui nous égarent. Oublions notre mémoire. Faisons confiance au seul jugement éclairé de nos dirigeants, ils nous incarnent mieux que nous-mêmes. Eux savent.
Nous vous invitons à relire l’entretien accordé par le Président Ruello à Ouest France dans son édition de jeudi ou sur le site officiel du club, dans son intégralité. Nous sommes tous fiers de travailler pour le Stade Rennais F.C., une institution qui mérite d’être respectée et soutenue par ses supporters, trop facilement et constamment critiquée.
Le comité.
Par @ftommaso
Ce Rennes pas au niveau.