Quand tombe la nuit au Stade de la route de Lorient, il y a des jours comme ça ou les supporters, mais aussi l’ensemble des participants plus ou moins actifs du spectacle des Rouge et Noir, sont envahis par un sentiment d’inquiétude très variable.
Avec les convictions des uns et les doutes des autres se mêle la fébrilité d’un match placé dans un tel contexte de performances ondulatoires que la fin de journée ou la soirée peut prendre des allures de drame ou d’allégresse. J’exagère à peine !
Quand tombe la nuit sur une pelouse entretenue avec des soins fastueux et particuliers, les acteurs sportifs vêtus de leur habit de lumière, guidé par un berger corse au management participatif contrôlé*, pénètrent dans l’antre d’un jeu qui souvent sollicite et révèle la dimension psychologique face à la difficulté des réponses à apporter, sur et hors du terrain.
Qu’il soit au cœur du débat ou à son origine, l’individu, investi de ses turpitudes, veut jouer un rôle majeur dans le crédit à apporter à un discours ou à des actes. Tous se battent pour exister dans une sphère où les plus faibles restent contemplatifs après la bataille. C’est trop tard !
Quand tombe la nuit, à l’orée d’un vestiaire, d’une salle de presse ou d’une buvette, les échanges sont imprégnés d’émotions et de maladresses. C’est le charme du football !
Un résultat interprété, un contenu décortiqué, un étalonnage subjectif imposé et une vision prospective envisagée plongent l’ambiance dans une effusion de lois à promulguer pour que toutes nos peurs (la déception de ne pas encore franchir cette marche du podium) et nos cauchemars (la coupe de France en 2009) ne reviennent plus la semaine prochaine.
En fonction du degré de compétence et de sensibilité de chacun, les multiples visions et opinions tintées d’expertises et d’expériences diverses sont toutes respectueuses et dédaigneuses à l’égard des tyrans qui veulent imposer leur vérité. Mais seuls les acteurs du terrain feront infléchir le destin sportif.
Quand tombe la nuit, entre chien qui aboie et loup qui hurle, lucide il faut rester, raison il faut garder, car la force d’un club est de rester digne !
* Après un référendum sur la nécessité d’une mise au vert la veille de match à domicile, la réponse des joueurs fut : « NON ». La réponse du coach fut : « maintien de la mise au vert » avant Rennes-Lille et la mise en place un stage de concentration et de régénération à Carnac de 4 jours avant Rennes-Auxerre du 11 mars 2012.
Jean-Marc Mézenge
Jean-Marc Mézenge est l’ancien adjoint de Raymond Kéruzoré et consultant sur France Bleu Armorique.
Voilà un papier qui n’est pas d’une clarté suprême. Il mériterait une sérieuse explication de texte, (un débriefing, comme on dit maintenant). Ce texte me parait « teinté » de reproches déguisés et de suggestions subliminales et il « tinte » bizarrement à l’esprit. Mais, j’avoue ne pas y comprendre grand’chose. Pouvez-vous nous expliquer ce que vous voulez dire, dans un langage plus simple et moins poétique ?
Voilà encore une défaite à Valenciennes cette fois-ci.
Un manque d’ambition caractérisitique des joueurs, qui semblent se contenter d’une hypothétique qualification en finale en coupe.
Il est temps d’amener des leaders dans cette équipe plutôt que de jeunes joueurs au potentiel de revente….
Les compositions d’Anto depuis le début de la saison restent souvent étranges entre rotation, mises à l’écart et exposition de jeunes joueurs….